Selon le SNJ, le problème de fond reste « la responsabilité des représentants de l’Etat et du collège presse au Conseil d’Administration. » De son côté, la SDJ (Société Des Journalistes) estime que, « pour sortir de l’impasse, dans une entreprise où moins de 10% du personnel reconnaît la légitimité de la haute hiérarchie, c’est d’abord un climat de confiance qu’il convient de restaurer. » Pour FO, « le gouvernement et les administrateurs font payer à Eric Giuily le prix de leurs échecs. Leur refus commun d’agréer le projet de budget 2001 du PDG ne règle pas le problème central de l’agence : comment celle-ci va t’elle financer son développement dans les mois à venir ? »
La CFDT considère que « le seul débat qui vaille est le développement de l’agence et les moyens de son financement, dans le respect de ses missions. Le pire des scénarios serait que demain l’AFP soit condamnée une nouvelle fois à l’immobilisme, avec un gouvernement qui ne veut pas mettre un centime de plus dans l’agence et une presse française qui finance son propre développement sur le web en lui refusant tout moyen. »
Par ailleurs, le conseil d’administration de l’AFP, qui s’est réuni ce jeudi 28 septembre, a désigné Jean-Louis Prévost comme président intérimaire de l’agence. Ce dernier est également président du conseil d’administration de l’agence. Le nom définitif du prochain président sera connu à l’issue du prochain conseil d’administration de l’agence qui se réunira le 6 octobre prochain.
