L’Association pour le Développement de l’AM (ADAM), souligne que depuis l’ouverture de l’appel aux candidatures sur l’AM, en février dernier, le CSA a annoncé un calendrier « approximatif », et des délais de parution des présélections sans cesse repoussés. L’ADAM s’étonne de ces retards « dans un domaine pourtant éprouvé », rappelant que la technologie des ondes moyennes est utilisée en France depuis 1920, tandis qu’un plan de fréquences planifié au niveau international (Plan de Genève) existe depuis 1975. L’ADAM s’interroge aujourd’hui sur « les freins à la concrétisation de ce projet AM », soulignant que « sur les 4 premières radios de France, 3 diffusent en AM ». France Info a d’ailleurs fort récemment basculé ses programmes sur les émetteurs AM jusque là affectés à la diffusion de France Bleu.
Par ailleurs, l’ADAM souligne que toutes les catégories de radios ont répondu à l’appel du CSA, et que sur les 37 candidatures déclarées recevables, plus d’un tiers adhèrent aujourd’hui à l’ADAM. A ce titre, l’ADAM explique que l’AM représente « une opportunité d’enrichir le paysage radio avec des émissions originales et audacieuses », reprenant l’argumentaire développé par Dominique Baudis lui-même, tout en proposant « une offre complémentaire et différente de la FM ». En conclusion, l’ADAM demande au CSA une parution rapide du plan de fréquences et de publier en janvier 2003 la liste des présélections. L’ADAM rappelle à juste titre que le CSA a su respecter le calendrier de la TNT, et s’étonne qu’il n’en soit pas de même avec l’AM. L’ADAM estime que « ce manque de visibilité est intenable dans le monde de l’entreprise ». Elle souligne que les candidats et les sociétés commerciales ne peuvent « se permettre de naviguer à vue au gré des études techniques et des navettes entre les différents services du CSA ». Souhaitant comprendre « les raisons des reports successifs de l’attribution des fréquences AM », l’ADAM demande officiellement à être reçue par Dominique Baudis avant Noël 2002.
