Comment abordez-vous ces sondages ?
Bruno Delport : Comme tous les sondages. Comme leur nom l’indique, ce sont des sondages sur une petite période : deux mois. Nous n’analysons jamais les sondages vague par vague mais en mixant les vagues, en regardant les tendances sur un an. La tendance de Nova est stable sur l’année, ce qui est assez logique, puisque nous avons atteint des scores d’audience très importants dans les villes, en régions. Il est difficile de progresser quand nous faison déjà de 5 à 6 points.
Vous êtes donc globalement satisfait ?
Bruno Delport : Oui. Ensuite, sur certains critères, pour certaines vagues, nous étions très contents car nous avions un impact tarifaire satisfaisant. Nous le sommes moins sur d’autres vagues, car l’impact tarifaire est moindre. Mais globalement, il n’y a pas de changements.
Que vous évoquent les résultats des autres stations ?
Bruno Delport : Je dois vous avouer que je ne les ai pas encore regardés en détails. Je pense qu’ils doivent sabrer le mousseux chez NRJ, tandis que RTL doit faire un peu la moue. La part d’audience reste quand même très supérieure pour RTL par rapport à celle de NRJ. Il y a deux choses : l’affichage de l’audience cumulée, critère numéro un pour le grand public et, ensuite, il y a la réalité des quarts d’heure, des tarifs, des GRP : cela représente le commerce. Ces deux analyses ne fonctionnent pas forcément en même temps.
Comment analysez-vous le match entre NRJ et RTL sur les critères d’audience cumulée et part d’audience ?
Bruno Delport : Commercialement, ce n’est pas vraiment un match : chacun est premier sur un des deux critères. Mais tout le monde va être premier sur quelque chose. France Inter est premier sur la matinale, RTL doit être premier en quart d’heure, NRJ première en cumulée… C’est chouette tous ces premiers !
Commercialement, où en êtes-vous avez la publicité sur Radio Nova ?
Bruno Delport : Quand nous sommes sortis du GIE, au vu des événements, cela a été un peu compliqué. Mais nous sommes bien partis en 2014 vis-à-vis de nos objectifs.
Prévoyez-vous des changements en terme de programmes ?
Bruno Delport :Nous ne sommes pas du genre à changer nos grilles en plein milieu d’année. Nous travaillons sur la saison, donc il n’y a pas de changement en perspective.
Qu’appréciez-vous particulièrement dans votre grille actuelle ?
Bruno Delport : Son inventivité. Le projet de construire de manière collaborative un robot animateur m’amuse beaucoup. Le fait de parler de ce qui se passe partout dans le monde me plaît beaucoup également. Il y a toujours des évolutions, rien n’est figé. Les émissions sont travaillées par des gens, des talents et des envies.
Qui considérez-vous comme vos concurrents ?
Bruno Delport : D’un point de vue commercial : toutes les radios commerciales. Du point de vue de notre grille musicale et de notre programme, nous n’avons pas de concurrent frontal.
Nova propose un large panel musical. Pourquoi y a-t-il pourtant une rotation forte de certains titres ?
Bruno Delport :Un titre passe 4 ou 5 fois par jours pendant une semaine, pour que les auditeurs se familiarisent avec. En dehors de cela, aucun titre ne passe plus de deux fois par jour. C’est le paradoxe de la radio : si vous ne passez pas suffisamment certains titres, les auditeurs ne le remarquent pas. Alors que si une autre radio a tendance à passer le titre un peu trop souvent, les auditeurs nous demanderont ‘pourquoi ne le passez-vous pas’, même si nous le passons déjà. C’est un juste équilibre entre le nombre de diffusions nécessaires pour que le titre soit repéré et apprécié, ou pas. Globalement, sur Nova, si un titre arrive à 150 ou 200 diffusions, c’est remarquable. Cela représente deux semaines de programmation chez les autres.
