CNRL – Contre la gratuité des campagnes d’intérêt général

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Gilbert Andruccioli, président de la CNRL, invite désormais ses adhérents « à refuser de diffuser gratuitement les spots et messages adressés par les diverses entreprises commerciales qui les produisent ». Si le président de la CNRL estime « normal » que les radios associatives s’associent « librement à la promotion des grandes causes nationales », il souligne néanmoins que les radios et télévisions publiques et commerciales bénéficient « des budgets considérables affectés à ces campagnes » alors que « les radios associatives sont privées de toute rémunération ».

Dans un courrier adressé à Renaud Donnedieu de Vabres, Ministre de la Culture et de la Communication le 11 juin dernier, Gilbert Andruccioli explique que « seuls le service public et le secteur commercial bénéficient des fonds considérables que l’Etat investit directement ou indirectement pour l’information et l’éductaion des citoyens de notres pays ». Ces campagnes sont également adressées aux radios associatives qui, selon le président, ne les diffusent généralement pas, « ce qui ne les dissuade pas de s’associer, dans les formes qu’elles ont librement décidées, au soutien des grandes causes nationales ». Il estime que l’envoi de ces campagnes aux radios associatives permet de « laisser supposer aux donneurs d’ordres une diffusion et une audience très supérieure à la réalité ». Il demande au Ministre de la Culture et de la Communication ainsi qu’au Premier Ministre « de faire en sorte que les radios associatives ne soient plus exclues et bénéficient équitablement des campagnes d’intérêt général » et souhaite qu’une étude soit menée en ce sens. Gilbert Andruccioli invite également les radios adhérentes de la CNRL à informer les donneurs d’ordre de cette position.


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