Dominique Baudis, président du CSA, est longuement revenu sur l’activité du CSA en 2002. Il a souligné le rôle important joué par l’instance de régulation durant la campagne électorale, notamment en matière d’égalité du temps de parole entre les différentes formations politiques. Il s’est également réjouit de la prise de conscience des chaînes de télévision et de leurs propositions en matière de protection de l’enfance et de la jeunesse et la limitation de l’accès du jeune public aux programmes à caractère pornographique. En matière de radio, Dominique Baudis a réaffirmé l’attachement du CSA à « la revitalisation des ondes moyennes, une bande de fréquences abandonnée depuis plusieurs années ». Il a souligné que l’appel à candidatures actuellement en cours en France contribuerait « à favoriser l’entrée de nouveaux opérateurs ». Cette déclaration a été accueillie avec satisfaction par certains opérateurs et candidats à l’attribution d’une fréquence AM présents dans l’assistance, dont Marc Scalia (Ciel AM), Michel Bassi (Id Cast) ou encore Denys Didelon et Joël Pons (Superloustic).
Ces derniers ont démarré le 20 janvier dernier leurs émissions sur une fréquence AM monégasque, provoquant une réaction isolée de Littoral AM qui estimait qu’il s’agissait « d’une sorte de démonstration de force de la part de cet opérateur ». Littoral AM avait demandé au CSA de s’exprimer sur cette affaire. La réponse est venue de Jacqueline de Guillenchmidt, qui avait rappelé qu’en la matière la Principauté de Monaco est un état souverain et qu’en substance les émissions de Superloustic depuis Monaco ne remettait pas en cause le principe d’égalité entre les candidats. Par ailleurs, l’ADAM (Association pour le Developpement de l’AM) devrait prochainement s’exprimer sur les récentes déclarations de Dominique Baudis et l’utilisation du 1467 AM par Superloustic.
