La Férarock estime que le projet de réforme de l’intermittence du spectacle « ne fait que niveler par le bas un secteur qui est autant difficile à structurer qu’il est facile à asphyxier. Dominique Marie, président de la fédération, estime que la qualité de création, de diffusion artistique et culturelle en France ont « des effets indéniables sur notre société, ses équilibres, sans parler des retombées économiques, d’images ». Il s’est déclaré favorable à des actions ciblées afin de sensibiliser le public, les politiques, les salariés, les diffuseurs et créateurs afin de « faire pression sur le gouvernement pour qu’il ne mette pas en oeuvre l’accord signé le 26 juin ».
La Férarock souhaite que que le gouvernement prenne en compte les conditions de vie et de travail des artistes et techniciens du spectacle (notamment des débutants) et se prononce pour un renforcement de la règlementation afin « de contraindre les entreprises de production publiques et privées à ne pas abuser du régime ». La Férarock estime que la politique menée par l’actuel gouvernement est à l’origine « des difficultés grandissantes de la culture et l’on voit clairement comment l’aide à la création, la qualité et la diversité culturelle sont les parents très pauvres d’un pouvoir très libéral ». Enfin, la Férarock annonce qu’elle soutiendra sur les antennes des 23 stations rock associatives adhérentes « cette résistance à des réglementations non adaptées, et la reconnaissance d’un secteur non marchand dont la place n’est pas que dans le simple divertissement mais largement transversale dans notre société ».
