Cette nouvelle fédération regroupe d’ores et déjà une douzaine de radios associatives FM ou AM de Bretagne et de Loire Atlantique. La FRAB entend réunir « les radios associatives non confessionnelles et non bretonnantes ». Stéphane Hamon, président de la FRAB et responsable de Littoral AM, souligne que la FRAB a été créée « devant l’urgence d’une situation que nous jugeons incohérente ». L’un des tous premiers objectifs de la FRAB est « d’obtenir de l’instance régionale une révision de sa politique en matière d’attribution des aides aux radios associatives en vue de rétablir un équilibre nécessaire du secteur ».
Dans cette perspective, la FRAB explique qu’elle va engager une action vers les départements et les collectivités pour proposer « une unité dans l’attribution des aides aux radios de catégorie A ». La FRAB remettra aux élus bretons un mémoire dressant la situation des radios associatives dans la région, ainsi qu’une liste de propositions concrètes et militera de façon « appuyée pour l’établissement de critères précis et d’une transparence totale dans l’attribution des aides régionales et départementales ».
Pour sa part, Dominique Le Boudec, secrétaire de la FRAB, explique que « la région Bretagne n’attribue aucune subvention ou aide aux radios associatives, à l’exception de celles qui produisent des programmes en langue bretonne, ce qui nous paraît pour le moins discriminatoire ». Selon la FRAB, « la Bretagne est la seule région française à adopter cette position face aux médias locaux ». De façon plus générale, la FRAB souhaite devenir « un espace de réflexion et de solidarité » et souhaite également représenter ses membres auprès du CSA, du CTR, du FSER en apportant son soutien aux projets de radios associatives.
