18 mois après l’annonce de sa création, le G2RF (Groupement des Radios Régionales de France) estime en effet qu’il reste encore un marché pour l’offre publicitaire nationale qu’il entend mettre en place. Jacques Imbert et Bernard Martin s’appuient sur l’analyse des dernières enquêtes Médialocales. « Un nombre suffisant de radios locales indépendantes de catégorie A et B se sont rassemblées autour de notre projet, qui devrait voir le jour au début de la rentrée radiophonique », ont-ils indiqué. Ils expliquent également avoir rencontré de nombreuses difficultés « qui n’ont pas suffi à nous démotiver ».
Toutefois, le G2RF n’a pas dévoilé le nom de la régie publicitaire qui assurera la commercialisation de cette future offre qui, en juillet 2004, avait suscité l’intérêt de plus de 150 stations locales et régionales, associatives ou commerciales, représentant quelques 250 fréquences et un bassin de population de 24 millions d’habitants. « Le partenaire que nous avons choisi après consultation, est désormais prêt à nous apporter le financement nécessaire à notre développement », indiquent toutefois les fondateurs du G2RF. Ces derniers entendent apporter des moyens supplémentaires aux stations en difficulté.
Celles-ci sont désormais invitées à retourner avant le 23 août prochain une lettre d’intention qui va leur être adressé par le G2RF. « Cet engagement sera la preuve pour la régie nationale avec laquelle nous sommes en relation qu’elles sont prêtes à adhérer au G2RF », précise le groupement. Des réunions régionales avec les stations seront organisées à la fin du mois d’août afin de mettre en place la commercialisation. « Plus que jamais, devant les pressions que nous rencontrons, nous appelons à l’union les radios qui se sont rapprochées du G2RF ces derniers mois, ainsi que celles qui désirent nous rejoindre », concluent Jacques Imbert et Bernard Martin, indiquant que la commercialisation « devrait voir le jour au début de la rentrée radiophonique ».
