Alors qu’il regroupe désormais 92 radios indépendantes représentant 172 fréquences à travers toute la France et une couverture totale de 24.6 millions d’auditeurs potentiels, le G2RF invite les stations indépendantes associatives ou commerciales à se joindre au groupement. Dans un « appel à la mobilisation » lancé ce vendredi 18 juin, Jacques Imbert estime que les 56 stations de catégorie A et 36 de catégorie B qui ont fait part de leur intention de rejoindre le G2RF « se sentent pour beaucoup en marge du paysage radiophonique et refusent de participer à la course à l’audience à tout prix, synonyme de formatage à outrance ». Il indique également que l’audience totale représentée par l’ensemble de ces stations « n’est pas suffisante pour permettre le début de la commercialisation par le G2RF », tout en précisant qu’une régie publicitaire nationale s’est déclarée « prête à commercialiser l’offre ». Selon Jacques Imbert, l’engagement définitive de cette régie, avec qui le G2RF est « en discussion avancée », dépend de l’adhésion des radios locales indépendantes au groupement. « L’objectif à atteindre pour démarrer la commercialisation des radios locales indépendantes est d’obtenir 2 points d’audience cumulée en national. Nous en sommes très proches et il ne manque que quelques stations pour compléter notre offre », souligne Jacques Imbert.
Ce dernier lance donc un appel aux radios locales indépendantes de proximité qui « estiment avoir un droit d’accès à la publicité nationale » et « valoir un peu plus que ce qu’on leur donne » à rejoindre le G2RF. Cet appel s’adresse également aux stations déjà engagées auprès d’autres offres publicitaires et qui souhaitent « envisager une alternative » ainsi qu’aux radios « inquiètes pour leurs avenir économique » et qui entendent « continuer à résister au rouleau compresseur des radios musicales indépendantes ». Jacques Imbert souhaite ainsi « faire perdurer l’esprit de la FM indépendante en France ». Il explique que les contacts noués avec les radios locales intéressées par l’offre alternative que représente G2RF « prouvent qu’elles attendent une nouvelle offre publicitaire au plus vite ». Le G2RF rappelle par ailleurs que la nouvelle loi sur les communications électroniques et l’audiovisuel « laisse le champ libre aux grads groupes radiophoniques qui veulent réorganiser leurs réseaux comme bon leur semble sur leur propre terrain » ainsi que les « incertitudes qui pèsent sur le FSER, les emplois jeunes et les aides qui permettent aux radios de survivre ». Il invite les stations qui le souhaite à prendre contact avec le G2RF avant le dimanche 1er août 2004, date du 20ème anniversaire de l’autorisation de la commercialisation des espaces locaux en France. Jacques Imbert précise qu’il ne s’agit que d’une « intention d’engagement » et que la plus stricte confidentialité sera assurée à chacun ». Les stations peuvent joindre le G2RF par mail (g2rf@wanadoo.fr) ou par courrier au 36, rue Montgallet, 75 012 Paris.
