Le budget 2001 se compose de 98,1 millions d’euros en fonctionnement (643,5 millions de francs) et 14,3 millions d’euros en investissement (93,8 millions de francs). Ce budget est le premier budget de l’audiovisuel public adopté dans le cadre d’un contrat d’objectifs et de moyens signé avec l’Etat. Il traduit les engagements pris dans ce contrat pour assurer une dynamique de développement de l’entreprise à moyens constants.
Les ressources publiques accordées à l’INA sont stables à 63,5 millions d’euros (415,5 millions de francs). Les ressources liées à l’activité commerciale de l’INA s’élèvent à 37,6 millions d’euros (246,3 millions de francs) et sont générées principalement par les activités d’archivage (93,2 millions de francs), de cessions de droits (48,4 millions de francs), de formation (48 millions de francs) et de production (19 millions de francs).
Le budget 2001 illustre la poursuite de la stratégie de recentrage autour des missions de conservation et de valorisation des archives audiovisuelles dans l’environnement numérique.
Pour Francis Beck, « l’année 2001 marque un tournant décisif pour l’INA. La montée en puissance de la numérisation, qui permettra une mise en ligne progressive des archives, s’intensifie. Elle doit permettre le doublement de la capacité de numérisation des archives de télévision, qui atteindra un rythme annuel de 25 000 heures fin 2001. L’entreprise se donne ainsi les moyens de devenir à l’horizon 2003 le premier opérateur européen spécialisé dans les archives numériques. »
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