Comment se porte Fun Radio après la publication des résultats des sondages ?
Jérôme Fouqueray : Fun Radio a fait une très belle vague à 3 117 000 auditeurs, soit 304 000 nouveaux auditeurs depuis la rentrée. Deux choses sont importantes pour nous : il s’agit de la meilleure performance depuis six vagues et de la meilleure hausse depuis 26 vagues. Cela nous permet de conforter notre place de deuxième radio musicale de France devant Skyrock, sur tous les critères d’audience : audience cumulée, parts de marché et quart d’heure moyen. C’est un résultat important car ce n’est que la cinquième fois que nous sommes la deuxième radio musicale de France. Dans le détail, ce succès est porté par Bruno, qui réalise une belle performance : 1 839 000 auditeurs l’écoutent chaque matin. Il est en forte progression, quelle que soit la période et quels que soient les critères. Cela représente un quart de moyen de 385 000 auditeurs, soit 70 000 de plus que Skyrock. Deux quarts d’heure dépassent la barre des 500 000 auditeurs, entre 7h15 et 7h45.
Nous pouvons aussi souligner la performance de « Party Fun » le samedi soir : 638 000 auditeurs sont à l’écoute, cela représente 10 points de parts de marché. Nous sommes assez loin devant NRJ sur cette tranche, ce qui est une satisfaction pour nous.
Les courbes d’évolution entre Skyrock et Fun Radio sont malgré tout assez serrées, même si ce sondage reste à votre avantage. Que pensez-vous de la baisse de Skyrock ?
Jérôme Fouqueray : Je ne suis pas analyste de la baisse de Skyrock. Nous essayons de faire le mieux possible pour notre radio avec pour objectif, annoncé en début de saison : atteindre 7 points d’audience cumulée et nous placer deuxième radio musicale. Je constate que c’est le cas : nous avons réussi notre entrée, Bruno est en forme, « Lovin Fun » et Mikl progressent par rapport à septembre. Je considère que c’est une belle performance par rapport au ccontexte concurrentiel – avec Cauet, Difool… -, dans lequel nous nous trouvons. Je suis confiant pour conforter cette position, il est important de nous placer au-dessus des 7 points d’audience et d’être deuxième radio musicale de France.
Je souhaite aussi vous communiquer une information : Fun Radio dépasse les dix points d’audience dans six régions de France (Midi-Pyrénées, Pays de Loire, Bourgogne, Centre, Languedoc-Roussillon et Limousin). Les performances en terme de progression sont assez spectaculaires. Cela conforte le fait que Fun Radio est une radio très forte en région et qui, plus que jamais, appuie son succès sur les régions.
NRJ est très en forme. Que comptez-vous mettre en place à l’avenir pour lui prendre des auditeurs ?
Jérôme Fouqueray : Je m’occupe de Fun Radio. On essaie de faire le mieux possible, d’avoir le programme le plus attractif possible pour tous les auditeurs, quelle que soit la radio qu’ils écoutent, y compris pour ceux qui écoutent NRJ, Skyrock ou d’autres radios. Notre objectif, réaliste par rapport à la force de Fun Radio, est de nous placer au-dessus des 7 points et d’être la deuxième radio musicale.
Concernant NRJ, son succès est certes indiscutable, mais il faut nuancer en précisant que le groupe NRJ connaît des résultats plus contrastés, sans doute moins brillants que sa communication ne le laisse paraître. Quand je pense à Nostalgie, Chérie FM et Rire et Chansons, je vois un groupe qui semble à la peine sur ses formats adultes.
Quels sont vos commentaires du RTL2, dont la part d’audience est en baisse et l’audience cumulée en hausse sur une vague ?
Jérôme Fouqueray : Avec 4.9% en audience cumulée, RTL2 gagne 134 000 auditeurs. Son objectif est de rester leader sur le segment des jeunes adultes, ce qu’elle parvient à faire pour la 13e fois consécutive devant RFM, Chérie FM et Virgin Radio.
RFM affiche une hausse sur cette vague…
Jérôme Fouqueray : C’est une bonne vague pour RFM. Ses scores étaient assez bas, je dirais donc qu’elle revient à un niveau plutôt naturel.
Où en êtes-vous concernant votre présence sur internet ?
Jérôme Fouqueray : Le numérique est un sujet prioritaire stratégique. Nous avons mené de nombreuses actions jusqu’ici afin de développer la présence de nos marques. Nous allons lancer des choses fortes concernant notre présence web, autour du deuxième trimestre.
