Madonna – Sortie du tant attendu album « Music »

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« Music » a certainement été l’un des albums les plus attendus de cette rentrée. Un CD qui marque une étape de plus dans l’évolution musicale de la chanteuse : elle est loin l’époque de la provoc’ gratuite, des croix pendantes et des cheveux en bataille. Petit point sur les 17 années de la carrière de chanteuse de Madonna Louise Veronica Ciccone.

Le début de la légende

C’est en 1983 que sort « Madonna », le premier album. La chanteuse a alors 25 ans. Son enfance a été marquée par la mort de sa mère, lorsqu’elle avait six ans et le début de sa carrière s’annonce « galère » : l’argent arrive par un film (« A Certain Sacrifice ») mais surtout par des photos où elle pose nue. Le succès remporté par des titres comme « Holiday » arrive à point, et il est appuyé par son deuxième album « Like a Virgin » (1984).

C’est une Madonna provocante qui apparait sur les pochettes : elle croule sous les bijoux et le maquillage, la musique est légère et facile. Les paroles confortent cette image de femme superficielle et tapageuse. Elle représente l’idole des adolescentes.
Elle commence déjà les apparitions au cinéma, dans le film « Recherche Susan Desespérement » (1984). Sa rencontre avec l’acteur Sean Penn est la source d’innombrables rumeurs qui s’avèreront vraies quand elle l’épousera en 1985. L’année suivante sort « True Blue », LE succès par excellence : tous les titres sont des tubes planétaires : « La Isla Bonita », « Papa don’t Preach » ou encore « Open your Heart ». La musique est toujours aussi efficace et pop, et la chanteuse fait toujours grincer des dents les bien-pensants (« Papa don’t Preach » évoque une jeune fille-mère).
La première tournée mondiale a lieu en 1987 avec un succès toujours grandissant : le « Who’s that Girl Tour » affiche complet dans toutes les villes et au final 2 millions de personnes y auront assister.

Une carrière lancée lui permet toutes les audaces

En 1988 la liaison qui s’annonçait idylique avec Sean Penn prend fin : la chanteuse révèle l’enfer quotidien de violence qu’elle subissait. Du coté musical, ce n’est pas beaucoup plus calme : le clip de « Like a Prayer » lui vaut les foudres de l’Eglise (encore une fois). Les croix en feu et autres baisers avec un prêtre de couleur dérangent beaucoup. Il n’empêche bien sûr que l’album du même nom est encore et toujours un succès.

Madonna décide alors de jouer la carte de la provocation au maximum. Les rumeurs qui courent sur elles sont innombrables, elles impliquent Warren Beatty, que le chanteuse rencontre sur le tournage de « Dick Tracy ».
Sur la compilation des ses meilleurs titres, « The Immaculate Collection » (1990), figure la chanson « Justify my Love ». Le clip annonce les années sulfureuses qui suivront en présentant une Madonna s’addonnant à tous ses fantasmes : à 2 ou 3, hommes ou femmes, les scènes trop révélatrices du clip l’empêchent de passer en pleine journée à la télévision. Le public s’arrache la vidéo parvenant presque à détrôner le « Thriller » du roi de la pop Michael Jackson.

En 1992, le paroxysme est à son comble quand Madonna décide de sortir son album « Erotica » , son livre « Sex » et joue dans le film tout aussi chaud « Body of Evidence ». La musique commence à évoluer mais le succès n’est cette foic-ci pas au rendez-vous : les résultats sont mitigés. Le public commencer peut-être à se lasser : le charme n’agit plus comme avant, malgré d’excellents titres comme « Rain ».

Un changement de plus en plus important

Après deux ans et une tournée, Madonna revient avec « Bedtime Stories », et elle ne revient pas seule : l’islandaise Bjork et Babyface contribuent à la musique et aux paroles.
Le son est beaucoup plus riche : les violons de « Take a Bow » ou l’electronique de « Bedtime Stories » crée une atmosphère particulière, nouvelle sur les CD de la chanteuse.
Le public semble pourtant difficile à convaincre. Madonna change enfin son image avec le film « Evita », succès mitigé au box office mais excellent pour son image. Les caprices de star semblent terminés, Madonna apparait plus mûre, sûre d’elle et n’ayant pas besoin d’artifices.

En 1997 elle retourne en studio et en ressort avec « Ray of Light », dont une des chansons « Little Star » est dédiée à sa fille Lourdes, agée d’un an.
Le changement d’image est cette fois-ci complet : elle devient l’antithèse totale de la Madonna au début de sa carrière. L’album entier est une sorte d’autocritique des 15 dernières années (l’exemple le plus flagrant étant la chanson « Drowned World / Substitue for love » : « I traded fame for love / without a second thought / it all became a silly game / some things cannot be bought »). Ses titres et ses clips semblent traversés mysticisme, les paroles se veulent plus subtiles. Ses fans se sont laissés séduire par ce nouveau son beaucoup plus électronique et Madonna renoue avec le succès d’antant gràce à « Frozen », « Ray of Light » ou « Nothing really Matters ».
Au bilan : 6 récompenses aux MTV Video Music Awards, 2 aux MTV Europe Music Awards et 4 aux Grammy Awards.

La consécration

Les deux singles sorti comme BO de films sont très bien accueillis (« Beautiful Stranger » et la reprise d' »American Pie »).
Elle recommence alors à travailler avec William Orbit (« American Pie ») et Mirwais, ancien « Taxi Girl », qui participent tout deux à « Music ».


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