Association interprofessionnelle chargée de l’audit et du contrôle des études d’audience des médias en France, le CESP (Centre d’Etude des Supports de Publicité) effectue en effet depuis 4 ans le contrôle de l’enquête 75 000 + de Médiamétrie. Le CESP considère que les conditions dans lesquelles sont menées cette enquête sont satisfaisante concernant le plan de sondage et l’adéquation des échantillons aux objectifs fixés ainsi que les allègements apportés au questionnaire et conduisant à une baisse de la durée de l’interview. Néammoins, le CSEP s’est déclaré réservé sur la formation et l’encadrement des enquêteurs qui n’est pas homogène d’un chargé d’enquête à l’autre ainsi que sur le taux de réponse, en baisse constante et considéré comme faible pour une enquête téléphonique.
D’autre part, le CESP ne se prononce pas sur l’influence sur le recueil des données, à long du terme, du travail des enquêteurs en CDI, compte tenu de l’éventuel phénomène d’usure qui pourrait être induit par la répétitivité des vacations et sur l’effet induit par les individus qui sont interviewés en dehors de leur résidence principale.
En conséquence, le CESP recommande notamment un renforcement de la formation des enquêteurs et des superviseurs sur la nomenclature des professions ainsi que l’extension de la période d’enquête à l’ensemble de l’année, juillet et août compris. De même, le CESP pérconise la réintroduction d’une question sur le lieu de l’interview et la poursuite des tests méthodologiques entrepris sur l’incidence du développement du téléphone mobile sur la représentativité de l’échantillon de l’enquête, en particulier sur les cibles jeunes. Enfin, de façon générale, le CESP recommande aux utilisateurs une vigilance dans l’exploitation des résultats de l’étude sur des cibles à effectifs réduits.
