Mise en oeuvre par la filiale E-Stat de Médiamétrie, en partenariat avec l’ensemble des acteurs de la radio en ligne, cette étude produit aujourd’hui ces premiers chiffres publics, des chiffres à relativiser au regard du nombre, pour l’instant limité, de radios ayant mis en place la solution. Pour les radios hertziennes reprises sur Internet, on retrouve Europe 1, RTL, Fun Radio, RTL2, FIP, France Bleu, France Info, France Inter, France Musique. Pour les webradios (diffusées uniquement sur Internet), seules RTL L’Equipe et 4 radios du SYROL font partie de l’étude : 1onAir, Classic And Jazz, HotmixRadio et La Radio de Sebb.
Sur cette vague avril-juin 2010, E-Stat/Médiamétrie a comptabilisé 8,75 millions d’ouverture de sessions par mois et 9,233 millions d’heures d’écoute sur l’ensemble des acteurs, sur la France métropolitaine. Les webradios – diffusées uniquement sur Internet – représentent environ 8,75% des ouvertures de session. Selon nos informations, cette audience est principalement réalisée par HotmixRadio.
A partir de la vague septembre-octobre 2010, E-Stat/Médiamétrie annonce l’arrivée des players de la Liveradio d’Orange, du GIE Les Indépendants et du Groupe NRJ au sein de l’étude. Concernant la Liveradio d’Orange, les sessions d’écoute seront réattribuées à chaque radio ou webradio.
La mesure d’audience actuelle d’E-Stat/Médiamétrie ne comptabilise que les écoutes au sein du player web des radios et webradios. Selon nos informations, cela représente, selon les acteurs, seulement 10% à 50% de l’audience, le reste étant réalisé par une écoute directe soit par un logiciel comme iTunes, Windows Média ou Winamp, soit par des radios Internet Wi-fi ou mobiles. Par ailleurs, les opérateurs n’ont pas souhaité la publication du détail radio par radio, mais les chiffres ont été mis à la disposition de chaque opérateur par Médiamétrie.
Enfin, on notera l’absence de Goom Radio des résultats de cette vague, une absence justifiée par le non-respect des règles mises en place entre les opérateurs qui ont choisi de ne pas comptabiliser les « auto-play » et de ne prendre en compte un auditeur que lors d’un clic volontaire sur un bouton « play », un choix de mesure responsable qui évite la comptabilisation d' »auditeurs fantômes ».
