Michel Colin – Le 1er classement officiel – mais partiel – des webradios va-t-il stimuler le marché publicitaire ?

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En mai 2013, 6.261 Web Radios ont été contrôlées par l’OJD. Il s’agit des web radios qui ont enregistré au moins cinq heures de durée d’écoute active cumulée sur le mois de Mai 2013. Le réseau Radionomy se distingue avec un cumul de près de 64 millions d’écoutes actives en mai 2013. La marque NRJ cartonne avec 33 millions de sessions sur l’ensemble de ses webradios dont plus de 8 millions sur NRJ premium avec une DEA de 31 minutes. Il est intéressant d’analyser les détails du classement et de voir quelles thématiques font de « l’audience » et de la durée d’écoute.

Ces chiffres de Diffusion sont certifiés sur la base de mesures globales déclarées, comprenant tous les types de diffusion numérique, et contrôlées sur la base des fichiers journaux correspondants. Pour réaliser cette mission l’OJD s’est appuyé sur différents prestataires tels que Adswizz et des CDN comme Smartjog, Infomaniak, etc. Selon La Lettre Pro, les webradios qui souhaitent faire partie de la mesure peuvent le faire sur demande à l’OJD.

Les indicateurs contrôlés sont :

– Ecoutes actives (ou Sessions d’Ecoute Active) : Nombre total d’Ecoutes Actives cumulées d’une Web Radio au cours d’un mois. Est considérée comme Ecoute Active, toute session ouverte depuis 30 secondes ou plus d’une même Web Radio.

– Durée d’Ecoute totale : Nombre d’heures totales d’écoute d’une Web Radio dans le cadre de sessions d’Ecoutes actives au cours d’un mois.

– Durée d’Ecoute Moyenne : Durée moyenne d’Ecoute d’une Web Radio par session d’Ecoute Active.

Et la pub dans tout ça ?

Même si rien n’indique la quantité d’auditeurs, d’utilisateurs uniques, ces premiers indicateurs vont permettre de stimuler la commercialisation de certaines webradios. Ces chiffres attireront sans doute l’attention des agences sur l’audience inexploitée des radios sur Internet. Mais pour ma part, je maintiens ma prévision : individuellement, les webradios ne représentent pas une audience attractive pour les annonceurs nationaux. Les plateformes et groupes qui pourront afficher un volume d’audience significatif vont commercialiser une audience agrégée, soit. Mais à quel prix ? Pour quel revenu individuel ? Avec quel volume publicitaire ? Est-ce que le rapport volume publicitaire vs chiffre d’affaires vaudra la peine d’encombrer un programme thématique ? C’est donc individuellement que les webradios pourront générer un revenu significatif tout en respectant leur auditeurs. Avec des partenaires choisis, des concepts de Brand Content audacieux, des mix radio + réseaux sociaux + mobile, des messages créatifs intelligemment intégrés dans le programme, un Smart Mediaplanning étalé sur le long terme plutôt que des actions concentrées… L’aventure ne fait que commencer !

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A propos de Michel Colin :

Consultant senior spécialisé dans la commercialisation radio, le marketing et les médias électroniques de proximité (radios, télévisions, sites Internet…), Michel Colin propose des formations et conférences pour des commerciaux, managers, producteurs, clients et agences. Il travaille depuis 2003 en Europe, Dom Tom et en Afrique.


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