NRJ Group – « Les pratiques de RTL ne changent pas »

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Voici, dans son intégralité, le communiqué publié ce jour par NRJ Group :

« Appréhendant les résultats de la prochaine vague Médiamétrie attendus pour le 15 novembre, Monsieur Leproux tente désespérément, dans une Tribune publiée par le Monde daté du 31 octobre, de trouver de nouveaux artifices pour masquer le fait que RTL n’est plus la première radio de France.

« C’est ainsi que Monsieur Leproux découvre soudain aujourd’hui que le critère de l’audience cumulée serait utilisé pour « semer le doute », alors qu’il l’utilise pourtant depuis plus de vingt ans pour placer la station qu’il dirige en tête des radios de France. Mais Monsieur Leproux, qui stigmatise « la tromperie des chiffres », a trouvé la parade : il a déjà découvert une nouvelle règle du jeu, destinée à lui faire conserver aux forceps la tête du palmarès.

« Par ailleurs, on découvre sous sa plume ce subtil distinguo entre les radios que l’on « entend », et les radios que l’on « écoute ». C’est à l’aune de cette « intensité » découte que Monsieur Leproux a autoproclamé RTL « radio essentielle ». Qu’il soit rassuré, NRJ ne lui contestera pas ce titre, et se contentera de briguer la place de radio la plus écoutée de France.

« Quant aux radios généralistes, elles ne sont pas, contrairement à ce qu’affirme Monsieur Leproux, les radios les plus écoutées des Français*. Elles souffrent de la concurrence surabondante des médias qui traitent l’information nationale. En revanche, l’information locale est plébiscitée par les auditeurs, comme les 150 journalistes locaux de NRJ le prouvent quotidiennement. Peut-on suggérer à la Direction de RTL d’explorer la voie des informations locales pour regagner des auditeurs, plutôt que de vouloir écrire des lois pour obliger les Français à écouter leur station ?

« Enfin, Monsieur Leproux serait très inspiré de demander des comptes à son actionnaire Bertelsmann, qui préfère candidater auprès du CSA en faveur de ses réseaux musicaux RTL2 et Fun Radio, au détriment de RTL, lorsqu’une fréquence se libère. C’est en particulier le cas à Nîmes et à Annecy, dont Monsieur Leproux regrette que les auditeurs ne puissent écouter RTL, mais qui reçoivent en revanche Fun Radio. Le CSA sera certainement prêt à accepter que Fun Radio, présent dans ces deux villes, soit remplacé par RTL. A moins que Bertelsmann, ayant fait le plein de fréquences pour ses radios musicales, n’ait jugé plus judicieux d’envoyer son Directeur Général à l’assaut des pouvoirs publics, pour obtenir encore plus de fréquences en faveur de sa filiale RTL.

« Changer les règles de Médiamétrie pour RTL, changer les lois pour RTL… il n’y a que les pratiques de RTL qui ne changent pas !

* Médiamétrie 75.000+ Radio – Avril / Juin 2002
– Programmes généralistes : 37,4 % d’audience cumulée
– Programmes musicaux : 44,1 % d’audience cumulée


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