Lors d’un entretien accordé à nos confrères des Echos, Maryam Salehi, directrice déléguée de NRJ Group, est revenue sur le possible départ de Christophe Sabot. Elle explique qu’une « procédure de licenciement éventuel » est « en cours », mais qu' »aucune négociation » n’a encore eu lieu avec les avocats. Il y a quelques jours, RadioActu indiquait que le directeur délégué en charge des médias musicaux pourrait être démis de ses fonctions, ce que NRJ Group n’avait pas souhaité infirmer ou confirmer. A ce poste depuis 2008, Christophe Sabot avait été appelé pour redresser les audiences. Or, NRJ a été reléguée à la troisième place des radios les plus écoutées, cédant la deuxième marche du podium à France Inter (voir résultats Médiamétrie 126 000 Radio avril-juin 2009). C’est d’ailleurs au vu de ses résultats qu’une procédure a été lancée, ainsi que le confirme Maryam Salehi. Cette dernière rappelle que la priorité du groupe est de « remonter à tout prix les audiences (…) C’est notre priorité des priorités. Nous n’avons jamais cessé de vouloir reprendre à RTL la place de numéro des radios en France. Cela reste notre objectif principal », conclut-elle.
Quid du remplaçant de Christophe Sabot si le départ de ce dernier se confirmait ? Alors que le nom de Bruno Witek, ancien directeur du groupe Start, circule dans de nombreux médias, Maryam Salehi indique simplement qu’il a « une mission de consultant au sein de NRJ », à l’instar de Ouï FM. En revanche, évoquant l’arrivée de Nikos Aliagas à la matinale à la rentrée prochaine, la directrice déléguée explique que la station pourrait avoir recours à « d’autres recrutements de ce type » afin de redresser l’audience de l’antenne. Ces remaniements interviennent alors que le pôle médias musicaux doit faire face à une baisse de 18.5% de son chiffre d’affaires au premier semestre 2009. NRJ Group estime ainsi « subir le contexte économique comme tous les autres acteurs du secteur des médias ». NRJ Global demeure toutefois la première offre commerciale en radio en audience cumulée, devant IP Radio et Lagardère. Le chiffre d’affaires consolidé, hors échanges et téléphonie mobile, s’élève quant à lui à 166.2 millions d’euros, en légère hausse de 0.7% sur un an.
