Moins de deux ans après sa création par Isabelle Schmid et Sophie Attali-Ansel, Parenthèse Radio a donc cessé ses émissions, faute d’avoir trouvé son public. Positionnée sur la thématique de la famille, la station avait pourtant bénéficié des bonnes grâces du CSA, qui lui avait attribué pas moins de 14 fréquences en l’espace de quelques mois. Un développement inédit en France, mais qui n’aura pas suffit à permettre à Parenthèse Radio d’atteindre son point d’équilibre. Après avoir été placée en redressement judiciaire en février 2009, plusieurs projets de reprise avaient été déposés, dont celui Arthur qui entendait développer Ouï FM sur le territoire national. Mais au début du mois de juillet, le CSA a rejeté tous les projets de reprise présentés : aucun d’entre eux ne respectait le format initial de la station. Il aurait en effet été difficile pour le CSA de se désavouer en autorisant la diffusion d’un nouveau programme sur les fréquences qu’il avait lui-même attribué à Parenthèse Radio.
Faute de repreneur, et après avoir cumulé des dettes s’élevant à plusieurs dizaines de milliers d’euros, Parenthèse Radio avait annoncé sur site Internet qu’elle s’apprêtait à cesses ses émissions. « Nous vous remercions de votre fidélité, de nous avoir écouté et d’avoir participé à nos émissions depuis notre lancement en octobre 2007 », avait alors indiqué l’équipe de la station dans un message diffusé sur son site. L’arrêt des émissions de Parenthèse Radio est effectif depuis quelques jours, après la mise en liquidation de la société Sofisa, qui exploitait la station. Cette liquidation judiciaire a été prononcée le 9 juillet dernier par le Tribunal de Commerce de Paris. Comme l’avaient réclamé plusieurs organisations professionnelles, dont le SIRTI, les fréquences de Parenthèse Radio vont faire l’objet d’un appels aux candidatures. Selon toute vraisemblance, cet appel devrait être lancé par le CSA à la rentrée prochaine.
