Bly tire son nom du film « Les révoltés du Bounty ». Ils se son fait remarquer dès 1993 par la presse spécialisée grâce à un mini disque de 5 titres « Winch Electric Pop ». Cela leur vaut de jouer notamment aux côtés de Suede, une référence en la matière. Ces quatre lensois s’exilent alors à Bordeaux où Fred Vidalenc, le bassiste de Noir Désir les prend en main et produit leur premier album « Strocke of luck ». Les événements vont alors ses bousculer. En 1997, ils se produisent lors de soixante-quinze dates en France, Belgique et Angleterre ainsi qu’aux Transmusicales de Rennes. Ils rencontrent Rudy Coclet, l’ingénieur du son d’Arno.
C’est ce dernier, figure de proue de la scène belge, qui va leur offrir les moyens d’enregistrer leur second opus. Pendant deux ans, le quatuor du nord (Michel, Dadar, David et Fred) peaufine sa musique, étudie les nouvelles technologies et les sons actuels. Ils s’enferment au Rising Sun Studio et en ressortent avec « Popcleaners », du nom des lavomatiques qu’on trouve encore dans les rues de Bruxelles. Les sonorités sont incroyables, les influences vastes et variées, les langues partagées. Ils chantent en français sur deux titres « Jour J » et « A mon sens « , en anglais sur les autres. C’est un disque abouti qu’ils ont pu étrenner au dernier Printemps de Bourges, et en tournée avant la fin de l’année. A vous de juger !
