RadioActu – Droit de réponse du GIE Les Indépendants

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« Vous évoquez dans votre article intitulé « GIE Les Indépendants – Une convention sous (haute) tension » un certain nombre de faits au sujet desquels le GIE entend rétablir quelques vérités :

1. L’ambiance de la Convention Annuelle 2009 du GIE les Indépendants
Les invitations à la dernière Convention Annuelle ont été adressées par le GIE à ses radios sur inscription préalable. La décision de refuser la venue d’une radio à cet évènement a été prise collégialement par le Conseil d’administration du GIE pour des raisons que ce dernier a motivées et qui ont été communiquées à la radio concernée bien avant la tenue de la Convention. Cette décision du GIE était à la fois légitime et fondée et n’a concerné qu’une seule des 102 radios ayant souhaité participer à la Convention Annuelle. Vous rapportez ensuite que le discours de Jean-Eric Valli aurait été « fraichement accueilli » par une salle « ostensiblement silencieuse ». Bien au contraire, la Convention s’est déroulée pendant deux jours dans un climat serein et constructif comme en attestent les nombreux témoignages de satisfaction que le GIE a reçus depuis cette date. Au-delà des deux discours d’entrée que vous vous limitez à évoquer, de nombreuses présentations ont été réalisées par les équipes du GIE et les membres du Conseil d’administration, notamment sur l’augmentation du chiffre d’affaires publicitaire du GIE en 2009, fruit du contrat signé avec TF1 Publicité dont toutes les radios du GIE se félicitent. Ces présentations ont favorisé les discussions et permis de réels échanges de vues entre les nombreux participants. La critique systématique de toutes les actions entreprises par le GIE et la reprise partielle et partisane de certaines observations dont vous ne vérifiez pas la pertinence est stérile et contribuent à la désinformation de ceux qui vous lisent.

2. La plainte déposée contre X
Messieurs Olivieri et Cherfa ont été licenciés par le Conseil d’administration du GIE et non par Jean-Eric Valli de sorte que cette décision ne relève pas de l’arbitraire de l’un mais d’une décision collégiale prise par un organe dont les membres sont démocratiquement élus par les radios du groupement en Assemblée générale. La plainte pénale à laquelle vous faites référence a été déposée pour que toute la lumière soit faite sur les irrégularités commises lors de l’Assemblée générale du 5 décembre 2008. C’est la raison pour laquelle cette plainte a été déposée « contre X » et non contre une personne nommément désignée. Dès lors, les suites qui y seront éventuellement données n’auront aucun impact sur le bien-fondé du licenciement de Monsieur Olivieri, lequel repose uniquement sur des fautes commises par celui-ci dans l’exécution de son contrat de travail. Vous opérez une nouvelle fois une confusion regrettable en prétendant que la plainte a été déposée par Jean-Eric Valli et le GIE alors que seul le GIE est signataire de cette plainte dont le dépôt relève d’une décision souveraine du Conseil d’administration. Enfin, nous vous informons que cette plainte fait toujours l’objet d’une enquête préliminaire et n’a pas été déclarée « sans fondement » par le Parquet.

3. Les modifications statutaires du GIE
Votre article mentionne également l’existence d’une « prise de contrôle du Conseil d’administration » par le groupe Start dirigé par Jean-Eric Valli. Vos lecteurs doivent pourtant savoir que Jean-Eric Valli est le seul des huit administrateurs du Conseil à faire partie du groupe Start ; il ne dispose donc que d’une seule voix sur les huit que compte le Conseil d’administration. Certes, en sa qualité de Président, sa voix est prépondérante en cas d’égalité des voix mais en aucun cas cela ne caractérise une « prise de contrôle » du Conseil d’administration au sens du droit des sociétés. Votre affirmation est donc parfaitement inexacte. Votre article indique également que « plusieurs modifications des statuts du GIE sont venues renforcer les pouvoirs accordés au Président du groupement » et que des sanctions peuvent désormais être prises contre des radios qui « ne respectent pas le Président ».
Ces propos appellent deux observations :
(i) Les modifications des statuts du GIE ont été adoptées en Assemblée générale (organe on ne peut plus démocratique s’il en est) sur proposition d’un Groupe de Travail créé par une Assemblée générale du GIE le 20 juin 2008, lui-même alimenté par des propositions de modifications statutaires élaborées par les radios membres du GIE : le caractère particulièrement démocratique de ce processus le rend exempt de toute critique.
(ii) Une disposition des statuts a effectivement été adoptée par l’Assemblée générale d’avril 2009 pour préciser les obligations qui incombent à toutes les radios du GIE. Cette précision a pris la forme d’une modification de l’article 15 du Règlement intérieur qui rappelle les principes fondamentaux que membres et adhérents du GIE devront respecter en toutes circonstances. Puisque votre article en fait une citation tronquée laissant supposer que seul est visé un manque de respect au Président, le GIE vous communique la disposition visée dans son intégralité sans qu’il soit besoin de plus ample commentaire : « 15.1 En toutes circonstances, les membres et les adhérents du GIE doivent respecter : […] ; les organes statutaires et les représentants du GIE (Assemblée générale, Conseil d’administration, président, vice-président et administrateurs) et les décisions prises par ceux-ci sur la base des textes précités ».
4. Les difficultés financières du groupe Start
Vous indiquez aussi que « le groupe Start, dirigé par Jean-Eric Valli, est placé en procédure de sauvegarde ». Une fois de plus, ceci est inexact. Lors de la dernière Convention, Jean-Eric Valli a rappelé à l’ensemble des radios du GIE que seules la station Sud Radio et les trois holdings qui ont financé son acquisition ont demandé à bénéficier de la procédure de sauvegarde de sorte que le discrédit que vous tentez de porter à l’ensemble du groupe Start au moyen d’informations erronées et manifestement non vérifiées est injustifié. Votre article se termine en regrettant que Jean-Eric Valli n’ait pas souhaité répondre aux 8 questions que vous lui aviez adressées le 30 octobre 2009 pour un article que vous annonciez pour le 3 novembre, soit avant la tenue de la Convention du GIE. Ces questions étaient aussi polémiques que le ton de l’article publié dans vos colonnes le 16 novembre 2009 et justifiant aujourd’hui ce droit de réponse de sorte que le GIE se félicite que son Président ne participe pas à ce type d’interviews ».

. : NOTE DE LA REDACTION DE RADIOACTU : .
La rédaction de RadioActu note que le GIE ne souhaite pas répondre à ses questions mais n’hésite pas à utiliser son « droit de réponse » pour s’exprimer dans nos colonnes. N’en déplaise aux dirigeants du GIE, RadioActu entend exercer son activité en toute indépendance. Nous réfutons donc les accusations portées dans ce droit de réponse à l’encontre de notre publication, qui n’a rien de partisane. Mais nous notons que ne pas relayer la voix officielle du GIE Les Indépendants consisterait donc à faire de la « désinformation ». Nous maintenons par ailleurs l’ensemble des informations publiées dans notre article du 16 novembre dernier.

Enfin, pour une totale information de ses lecteurs, RadioActu publie la liste des 8 questions adressées à Jean-Eric Valli qui nous a répondu par une fin de non-recevoir :

1 – Quelle est votre réaction après le classement sans suite de la plainte contre X que vous avez déposé en mai 2009 pour des irrégularités qui auraient été commises lors de l’AG du GIE Les Indépendants de décembre dernier ? Envisagez-vous une nouvelle procédure judiciaire ?
2 – Pour quelles raisons, le 27 avril 2009, avez-vous décidé d’interdire le vote à bulletins secrets dans les AG du GIE Les Indépendants ?
3 – Pour quelles raisons la procédure de sauvegarde du groupe Start a-t-elle été prolongée jusqu’au 3 décembre 2009 ?
4 – Pour quelles raisons avez-vous demandé en juin 2008, au nom du GIE Les Indépendants, une avance de 10 millions d’euros à TF1 Publicité en engageant la garantie des stations du GIE Les Indépendants ? Avez-vous soumis cette décision à un vote en AG ?
5 – Le groupe Start est il capable financièrement de rembourser la somme de 1.5 million d’euros que vos radios ont perçu au titre de cette avance ?
6 – Envisagez-vous une vente totale ou partielle du groupe Start ?
7 – Pour quelles raisons Sud Radio, qui est également commercialisée par TF1 Publicité, bénéficie t-elle d’un régime de faveur en ce qui concerne le tarif de son adhésion au SIRTI, dont le président Philippe Gault et le vice-président Mathieu Quétel, sont par ailleurs administrateurs du groupe Start ?
8 – Etes-vous candidat à votre propre succession à la tête du GIE Les Indépendants ?

La seule réponse reçue alors de Jean-Eric Valli est une menace de poursuite judiciaire.


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