Comment accueillez-vous ces résultats ?
Roberto Ciurleo : Nous sommes sur une vague très courte et sommes contents des résultats, en progression par rapport à l’année dernière. Dans le détail des chiffres, nous avons enfin trouvé notre morning, qui progresse aussi bien sur un an que sur une vague, en audience cumulée comme en PDA. Nous sommes donc vraiment en recrutement : nous avons 120 000 nouveaux auditeurs en un an, 140 000 sur une vague. Ces auditeurs qui sont 1.3 million entre 6h et 9h30, ce qui n’est pas arrivé depuis 2010. Nous faisons un carton sur les 13-34 ans, ce qui est nouveau chez nous ; nous sommes donc en train de renouveler quelque peu notre auditoire, non seulement dans notre tranche d’âge mais également dans les tranches plus larges et plus jeunes. En AC comme en PDA, en un an comme sur une vague, nous avons de nouveaux auditeurs. Sur une vague par exemple, cela représente 185 000 nouveaux auditeurs sur ce segment. C’est fabuleux. Nous affichons également une belle progression le week-end. Au global, sur un an, toute la radio progresse ; nous avons gagné 80 000 auditeurs et 0.2 point de part d’audience. Nous avons un peu moins de 2.3 millions d’auditeurs par jour.
Sur la dernière vague (sept-oct 2014), en AC, NRJ, Fun Radio et Skyrock progressent tandis que Virgin Radio baisse quelque peu. Quelle importance faut-il accorder à cela ?
Roberto Ciurleo : Cette vague est une vague très courte. Nous ne nous comparons pas d’une vague à l’autre… Nos fondamentaux sont là : notre morning se porte bien, la couleur musicale est au rendez-vous. Nous sommes contents de cette vague.
En novembre 2014, sur Radioactu, Richard Lenormand, directeur général du pôle radios/télévisions de Lagardère Active, s’estimait très satisfait des résultats de septembre-octobre. Il revenait notamment sur deux années de chantier pour Virgin Radio. Que reste-t-il à faire dans ce chantier ?
Roberto Ciurleo : Nous avons un vrai chantier en cours sur la communication ; nous y travaillons. Notre priorité sur les dix mois qui arrivent est le local. Nous avons une rédaction de 60 journalistes et 24 animateurs partout en France. Nous voulons réactiver la proximité avec les auditeurs et la marque. Dans certains endroits, la radio a disparu de la tête des gens ; nous voulons donc réactiver ça en menant plus d’événements sur le terrain, la communication de proximité… C’est un lourd chantier ! Notre radio a beaucoup souffert est sort d’une période très compliquée, en interne comme à l’extérieur. Nous sommes aujourd’hui dans une phase où les gens sont motivés, ont envie de transformer. C’est super !
