Mercredi 17 octobre, ce dernier reconnu vouloir faire « amende honorable », et a reconnu que ses invités et lui-même « se sont montrés plus bêtes que méchants en parlant du célibat de certains hommes politiques, notamment parisiens. Et la communauté homosexuelle s’en est émue. Alors je le dis comme je pense, et comme nous le pensons tous : nous ne sommes pas plus homophobes qu’homophiles ». Et de conclure, à propos de la Lesbian & Gay Pride : « Nous respectons toutes les différences, même si au passage nous nous en amusons, et que nous nous sentons parfois un peu frustrés de ne pas pouvoir défiler une fois l’an sur la voie publique avec nos femmes et nos enfants ».
Cette boutade a une nouvelle fois provoqué de vives réactions de la part de Média-G, l’observatoire du traitement de l’homosexualité dans les médias, qui estime qu’avec « son habituelle maîtrise de la langue et du sous-entendu, Philippe Bouvard ajoute l’indécence à l’outrage ». De même, Média-G souligne que « les propos de Philippe Bouvard ne constituent pas non plus une repentance publique », rappelant que la législation actuelle ne réprime pas les propos homophobes et que « les homosexuels constituent une cible facile et sans défense pour Les Grosses Têtes. »
