SACEM – Lettre ouverte de Charles Aznavour

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« J’affirme que la SACEM ne s’est rendue coupable d’aucune spoliation envers les créateurs juifs pendant l’Occupation. Si cela avait été, je le saurais ! », écrit Charles Aznavour. « J’affirme qu’on met en danger des milliers d’auteurs et de compositeurs en répandant des rumeurs, des calomnies qui visent à déstabiliser une société qui, dans des conditions difficiles, perçoit les droits attachés à leurs œuvres pour assurer leurs salaires. Cette campagne insensée est périlleuse, je le sais ! J’affirme qu’elles doivent se frotter les mains, les puissances d’argent qui guettent l’effondrement de la gestion collective pour piller les œuvres de tous les auteurs, de tous les compositeurs, pour les spolier. Elles jubilent, je le sais ! »

Et de conclure : « J’ai beaucoup de respect pour le métier de journaliste. C’est une profession difficile, ingrate, où l’on est souvent peu payé de sa peine. Mais j’en connais aussi les limites et les travers (…) Il faut avoir une sacrée méconnaissance de ce qu’est la SACEM pour écrire ce que j’ai lu ici et là (…) C’est pourquoi, malgré son excellent travail, je n’ai pas eu besoin des conclusions favorables de la mission Mattéoli pour savoir que la SACEM ne s’était jamais rendue coupable de ce dont on l’accuse. »

Guy Béart, Jacques Demarny, Claude Lemesle, Enrico Macias, Eddy Marnay, Charles Trénet, Lionel Rocheman et Rika Zaraï se sont associés à Charles Aznavour. Par ailleurs, l’ensemble du Conseil d’Administration de la SACEM a fait part de son soutien à Charles Aznavour.


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