Samra

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Ce deuxième album de Faudel est le fruit de nombreuses rencontres. Celle avec Nabil Khalidi (1,2,3 Soleils, Rachid Taha) tout d’abord. C’est aujourd’hui son chef d’orchestre en tournée et il intervient ici comme compositeur et co-auteur. On lui doit notamment ces couleurs très égyptiennes sur « Samra », la chanson titre, sur « Lila » ou « Paris-Le Caire ». Autre collaboration notoire, celle avec Goh Hotoda. Il est connu pour avoir mixé ou remixé Madonna, Janet Jackson, Prince, Run DMC ou Lisa Stanfield. Il apporte donc une nécessaire touche internationale dans cet univers oriental.

Si Faudel reste malgré tout fidèle à son équipe du début, il a également fait appel à d’autres musiciens. Plutôt inattendus comme Steve Stevens (guitariste de Billy Idol ou Michael Jackson entre autres). C’est ce dernier, fan de musique andalouse, qui lui a proposé « Hanina ». On remarque aussi Philippe Saisse (« Nougayork » de Nougaro), personnage incontestable de la scène new yorkaise, qui amène – quant à lui – une sonorité jazzy. Philippe Eidel, lui, a adapté « La main dans la main » de Mustapha Sandal, tandis que Samir Bouchakara (déjà auteur de « Tellement n’brick ») lui offre « Je me souviens » et que Yuri Buenaventura fait le trait d’union entre deux cultures dans « Salsa-Raï ».

Du beau monde donc sur ce disque, enregistré entre Paris, Biarritz et New York. Un disque à l’image de la société, cosmopolite et comme l’on voudrait qu’elle soit : tolérante.


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