Ironisant sur certains des Sages du CSA « épinglés » par la Cour des Comptes, alors que l’année dernière ils infilgeait une mise en demeure à Skyrock après des propos très crus tenus sur les candidats de « Loft Story », Pierre Bellanger estime aujourd’hui que le CSA « n’existe que par le consentement du pouvoir et des groupes dont il exauce les souhaits ». Stigmatisant la multiplication des radios associatives « sans audience », Pierre Bellanger considère que « le couperet est réservé à ceux qui dérangent l’ordre établi », faisant allusion aux multiples sanctions dont sa station a fait l’objet depuis plusieurs années. Rappelant l’inégalité de fréquences de Skyrock face aux grands groupes de radios, Pierre Bellanger estime que « le CSA ne respecte que la puissance économique »
Selon Pierre Bellanger, une réforme du CSA s’impose « pour en corriger les errements et lui donner un appui solide ». Aussi, Pierre Bellanger estime que le CSA devrait être placé sous le contrôle direct du Parlement, tandis qu’une commision paritaire « auditionnerait avant leur nomination les membres choisis par les instances actuelles et pourrait les récuser, voire les révoquer en cours de mandat. Le conseil présenterait un rapport annuel à cette commission parlementaire et devrait prendre en compte ses recommandations. La commission, par ailleurs, approuverait le budget du conseil. » De même, Pierre Bellanger souhaite que le CSA n’ait plus de pouvoir de sanction, mais soit tenu, en cas de conflit ou de non-respect des engagements d’un opérateur, de porter plainte devant la justice, cette mesure devant permettre à la radio ou la télévision de « disposer des garanties de tout justiciable, ce dont sont, à ce jour, privés les services audiovisuels ». In Fine, ces dispositions « seraient prises pour que l’arbitraire cesse et qu’enfin le droit du public à écouter partout sa radio favorite soit reconnu ». Comme par exemple Skyrock…
