Sud Radio – Christophe Combarieu déplore « l’amateurisme » de la direction

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Christophe Combarieu a vivement critiqué la direction de Sud Radio, station qu’il vient de quitter après 3 saisons passées sur l’antenne et a exprimé son amertume. Depuis la rentrée dernière, le journaliste animait « Le coeur au Sud », une émission diffusée à la mi-journée exclusivement sur la fréquence parisienne de Sud Radio. Selon nos informations, cette émission était produite par la société de Christophe Combarieu, basée à Londres, et facturée à Sud Radio. Christophe Combarieu, s’affichant ouvertement proche de l’UMP, comptant même parmi ses anciens chroniqueurs un secrétaire national de l’UMP, a fait part avec une rare violence de sa rancoeur envers la direction de Sud Radio à nos confrères de Newsmédias. « Je n’ai pas eu envie de troquer un certain professionnalisme au profit d’un amateurisme absolu, représenté par une direction qui a coupé tous les moyens minimum nécessaires à la bonne marche des émissions », a expliqué Christophe Combarieu, selon des propos rapportés par Newsmédias.

« Ainsi, « Le Coeur au Sud » sera dorénavant animée par… deux anciens stagiaires, et… sans réalisateur : personne à la technique, vous imaginez ! », poursuit-il, peu fair-play, déconseillant même de participer à la nouvelle formule de l’émission. Cette déclaration est pour le moins étonnante, puisque, toujours selon nos informations, les nouveaux animateurs de ce magazine n’étaient pas stagiaires au sein de Sud Radio, mais bien des salariés. L’un d’entre eux était même directement rémunéré par la société de Christophe Combarieu, tandis que l’autre était salarié de la station.

« Je compte donc sur votre perspicacité pour ne pas envoyer au casse-pipe les personnalités et artistes que vous représentez, et qui avaient été habitués à un certain standing d’interview lorsque j’animais l’émission. Comme on dit, les ratés ne les rateront pas ! », explique-t-il. Par ailleurs, sur son compte Facebook, Christophe Combarieu ne mâche pas ses mots à l’encontre de Sud Radio dont il ne digère manifestement pas d’avoir été écarté. « Grâce au 12/14 de Sud Radio, je viens de découvrir qu’on pouvait faire, en 2012, la même radio qu’en 1981, quand sont arrivées les radios libres : dans sa cuisine. Problèmes techniques sur problèmes techniques, des chroniqueurs et deux animateurs qui n’alignent pas deux mots sans une faute de Français. Pathétique et indigne », écrit-il.


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