Sud Radio – Le personnel reçu au Ministère de la Culture

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Le mouvement de grève qui affectait Sud Radio depuis le 1er juin dernier a été suspendu ce lundi 6 juin. Cette grève avait été déclenchée après l’annonce par les laboratoires Pierre Fabre, actionnaire majoritaire de la station via Sud Communication, de céder l’intégralité du capital de la station à la holding Sudporters. Cette holding est composée du groupe Start, du fonds d’investissement Fédéri, des stations régionales Radio Scoop et Alouette ainsi que de Philippe Gault, président du Sirti et de Mathieu Quétel, directeur général de la station parisienne Voltage. Les salariés, inquiets pour l’avenir de leurs emplois, ont été reçus à Paris, au Ministère de la Culture. Cette délégation a également été reçue dans la journée par Dominique Baudis, président du CSA, et ancien maire de Toulouse, siège de la station.

La reprise de Sud Radio par la holding Sudporters semble donc retenir toute l’attention du CSA qui devrait se montrer très vigilant quand au respect du format actuel de la station. Jean-Eric Valli, président du groupe Start, a apporté des garanties en ce sens, expliquant dans un entretien accordé à RadioActu que « l’histoire de cette radio et sa dynamique reposent sur ce format. Le changer, ce serait perdre les deux tiers du potentiel de Sud Radio ». Les salariés souhaitent pour leur part que le CSA soit un « garde-fou sur le projet de reprise », dans l’hypothèse où l’autorité de régulation donne son agrément à la cession de Sud Radio et Wit FM. Après la reprise des programmes ce mardi 6 juin, un nouveau mouvement de grève a été voté pour 24 heures à partir du jeudi 9 juin à minuit, alors qu’une rencontre avec les repreneurs de la station est programmée ce vendredi 10 juin. Sud Radio et Wit FM, qui emploient près d’une centaine de personnes, sont écoutées quotidiennement par plus de 500 000 auditeurs.


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