This is were I came in

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Ils ont traversé les modes et les décennies avec autant de bonheur que de bravoure. Révélés dès la fin des années 60 par quelques balades somptueuses (I Started A Joke », « Massachussets » ou « Holidays »), c’est dans la période disco que les Bee Gees vont graver leurs lettres de noblesse. Les frères Gibb (Barry, Maurice et Robin), nés en Angleterre et émigrés en Australie avec leurs parents, seront les auteurs de l’inoubliable bande son de « La fièvre du samedi soir ». Film au succès colossal et impressionnante collection de tubes (« Stayin’ Alive », « More Than A Woman », « Night fever » ou « How Deep Is Your Love ») qui se vendra à plus de 30 millions d’exemplaires dans le monde. Le trio remettra ça en 1979avec « Tragedy », hit planétaire.

Les années 80 leur permettront de sortir quelques albums solos et de s’offrir des collaborations prestigieuses (Dionne Warwick, Barbara Streisand). Un exercice qu’ils renouvelleront avec Céline Dion quelques années plus tard. Depuis 10 ans, le succès s’est fait plus rare et les disques plus ou moins décevants. Voici donc « This Is Were I Came In ». Une sorte de mix entre rock, funk, folk et balades. Certains n’accrocheront pas du tout, d’autres l’écouteront sans arrière pensée. Le 1er extrait –qui a donné son nom à l’album- joue sur un double tempo: funky & folk. « She Keeps On Coming » nous fait penser à du Mc Cartney des débuts, tandis que « Voice in the Wilderness » est beaucoup plus rock. « Technicolor Dreams » nous rappelle, quant à lui, l’Amérique des années 30, celle de Fred Astaire.

Les Bee Gees sont revenus à leurs racines, et abordent ce millénaire plus sereins et vivants que jamais. Avec ce « This Is Were I Came In » au titre évocateur, ils savent d’où ils viennent. A vous de les rejoindre dans leur univers.


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