Les stations associatives et indépendantes Belges seraient dans une situation particulièrement précaire. Selon plusieurs sources concordantes, une vingtaine d’entre elles seraient menacées de disparition en Wallonie et à Bruxelles à l’issue du plan de fréquence actuellement étudié par les gouvernement. Réunis à Saint-Denis, prés de Paris, du 14 au 16 Avril dernier, les représentants de l’URCAF (Union des Radios Communautaires de l’Aire Francophone) et de l’AMARC (Association Mondiale des Radiodiffuseurs Communautaires) se sont inquiétés des conséquences du plan de fréquences que le Gouvernement de la Communauté Française de Belgique envisage d’adopter.
Dans un communiqué, ils ont affirmé leur solidarité avec les stations Belges et « exhortent le Gouvernement de la Communauté Française de Belgique à prendre toutes les dispositions pour permettre de garantir le droit d’existence et d’expression des radios indépendantes ». Ils appellent également « tous ceux et toutes celles qui sont attachés à une communication sociale de proximité libre et plurielle » a protester auprés de Madame Laurette Onkelinx, Ministre-Présidente du Gouvernement de la Communauté Française de Belgique.
Par ailleurs, dans un courrier adressé aux ministres concernés, les stations FM Chénia Huy, Fréquence Andenne, L’essentiel Radio Namur, Radio Astrale Tubize, Radio Beho Gouvy, Radio Crystal Limal, Radio Cyclone Nannine, Radio FM Dinant, Radio FMK Genappe, Radio H Habay-la-Neuve, Radio Horizon Obaix, Radio J600 Jumet, Radio Mosaïque Remicourt et RLC Must FM Perwez constatent que « des 103 000 watts de puissance distribués, seuls 6 800 vont aux radios « indépendantes », soit à peine 6,6% ».
Sur Internet, les sites de Must FM (http://listen.to/mustfm), un réseau de stations indépendantes Belges menacé de disparition et de RUN, la Radio Universitaire Namuroise (www.fundp.ac.be/~run/) se sont mobilisés pour défendre les stations Belges.
