CSA – Agrément à la privatisation du groupe RMC

Le CSA a rappelé son attachement à trois points essentiels, le maintien du format généraliste et pluraliste de RMC. NRJ s’engageant à ne pas assurer la régie des réseaux RMC et Sud Radio et le respect du format musical de Montmartre FM dans la continuité des conventions conclues avec les précédents opérateurs. Concernant Nostalgie, NRJ s’est engagé par écrit à respecter deux conditions : le groupe NRJ renonce à la publicité locale pour l’ensemble de son réseau Rire & Chansons, au nom du respect de l’équilibre entre opérateurs. Le groupe NRJ renonce également à la publicité locale pour l’un de ses réseaux sur 6 zones (Saint-Etienne, Annecy, Chambéry, Bourg-en-Bresse, Oyonnax et Châlon-sur-Saône) afin d’éviter un risque d’abus de position dominante.

Le CSA a donc voulu ménager la chêvre et le chou, cédant ainsi partiellement aux pressions du groupe Europe 1 et des Indépendants, en obligeant NRJ a renoncer à exploiter localement la publicité sur son réseau Rire & Chansons. A court terme, on peut donc craindre la fermeture définitive des quelques stations locales de ce réseau, autorisées en catégorie C par le CSA mais dont NRJ ne pourra pas commercialiser l’espace publicitaire sur décision de ce même CSA. On peut se demander aujourd’hui quelle est véritablement l’indépendance du CSA dans la gestion de ce dossier et surtout les conséquences de ses décisions dans le maintien de l’expression radiophonique locale, fût-elle limitée à des décrochages sur un programme thématique national.

À lire également

Logo de Radio Actu, site d'actualité autour de la radio, du podcast et de l'audio digital