Les opérateurs privés et publics se sont réunis le 18 Mai pour préparer le projet de loi sur l’audiovisuel. Dossiers brûlants, la gestion du parc de fréquences FM et l’accés au marché publicitaire étaient au centre des débats. Accusant Radio France de geler les fréquences, Rémy Sautter, DG du groupe CLT-UFA, a demandé plus de transparence dans l’attribution des fréquences. Jacques Lehn, PDG d’Europe 1, a souligné la faiblesse des investissements publicitaires dans le média radio (3,5 milliards de francs). Vice-Président du directoire de NRJ, Alain Weill a estimé qu’au lieu de chercher à protéger le marché publicitaire local, il fallait au contraire le développer. De son côté, Georges Vanderchmitt, patron de RMC et Président du Syndicat National des Radios Privées (SNRP) demandait à ce que davantage de fréquences soient attribuées aux radios généralistes. Quand à Daniel Baudet, Conseiller du PDG de Radio France, il a indiqué que plus de 40% des fréquences totales étaient attribués à Radio France, soit 2580 fréquences, dont 579 n’étaient pas en service. Enfin, les représentants des radios indépendantes et associatives réclamaient la nécessité de préserver la diversité et le pluralisme des opérateurs. Répondant à Michel Cacouault, Président de Europe Régies, qui estime qu’il y a trop de programmes à vendre, Pierre Wiehn, du CSA, a conclu en s’interrogeant sur le fait de savoir « s’il y avait trop ou pas assez de fréquences ». Et retour à la case départ …