Dans un communiqué publié hier, Vibration, la station régionale d’Orléans, s’est déclarée « stupéfaite de la mise en demeure prise à son encontre par le CSA pour non-respect des quotas de chansons francophones. » Une mise en demeure d’autant plus paradoxale que le CSA lui-même avait annoncé avoir mis un terme à la procédure de sanctions envers Vibration « dans un souci d’apaisement » (notre flash du 23/03/99). Après avoir vu ses émissions suspendues pendant 24 heures le 16 Octobre dernier, Vibration affirme « respecter depuis cette date les engagements pris auprès du CSA ». Les responsables de Vibration dénoncent « un acharnement contre les radios programmant des nouveautés qui contraste avec l’exemption des radios programmant les fonds de catalogues ». Vibration rappelle par ailleurs que l’institut IPSOS a relevé la diffusion d’un pourcentage de chansons françaises de 37,2% en Février sur son antenne, dont 20,2% de nouveaux talents. Jean-Eric Valli, directeur général de la station, interprète cette nouvelle démarche du CSA comme « un signal à l’intention du gouvernement pour que la prochaine loi sur l’audiovisuel entreprenne (une) réforme des quotas ».