Menée par l’IREP en collaboration avec France Pub (groupe Hersant Média), l’étude consacrée au marché publicitaire français en 2008 révèle une chute globale de 1.4% des investissements publicitaires. Ce recul représente une baisse de 450 millions d’euros des investissements des annonceurs, qui affecte la quasi totalité des secteurs. Ainsi, les recettes de la radio ont diminué de 3.2%, celles de la presse quotidienne nationale de 4.4%, des magazines de 4.0% et du marketing direct de 1.9%. Certains secteurs qui avaient enregistré une hausse de leurs recettes en 2007 sont orientés à la baisse en 2008. C’est le cas de la télévision, en recul de 4.5%, du cinéma qui perd 15.4%, des gratuits (- 6.7%), de la promotion (-1.5%) et des relations publiques (-2.0%).
Toutefois, quelques secteurs ont tiré leur épingle du jeu en 2008. Ainsi, les recettes des quotidiens régionaux sont en progression de 1.0%, celles de la publicité extérieure progressent de 1.9%, les annuaires enregistrent une hausse de 3.2% et les salons et foires progressent de 2.7%. Dans ce contexte difficile, seul Internet poursuit son développement, avec des recettes publicitaires en progression de 12.1% en 2008, tandis que les liens sponsorisés progressent de 28.%. Selon l’IREP, les recettes publicitaires de la télévision se sont élevées à 3.3 milliards d’euros en 2008, tandis que celle de la radio s’établissent à 742 millions d’euros, dont 563 millions d’euros pour la publicité nationale, et 179 millions d’euros pour la publicité locale et Ile-de-France. Par ailleurs, selon les chiffres fournis par France Pub, les dépenses de communication des annonceurs en télévision ont atteint 4.1 milliards d’euros, contre 921 millions d’euros pour la radio.
