K6FM – Franck Pelloux, directeur de la station, a écrit à Aurélie Filippetti

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K6FM (101.6 FM) a vu le jour à Dijon (Côte d’Or) le 17 janvier 2008. Dirigée par Franck Pelloux, la station dijonnaise vient de fêter le 5ème anniversaire de sa création et s’impose comme la 1ère station locale de l’agglomération. Elle est écoutée par près de 27 000 auditeurs quotidiens et plus de 67 000 auditeurs par semaine en Côte d’Or. La station est également leader en part d’audience sur les 25-49 ans, avec 5,8%, devant Chérie FM, Fréquence Plus, Nostalgie ou encore Virgin Radio. K6FM est née de la volonté de 4 passionnés de radio « assez fous pour tenter l’aventure d’un nouveau média, dans un paysage dijonnais déjà bien garni », se souvient Franck Pelloux. « En partant d’une feuille blanche, en même temps que la plus grande crise économique de tous les temps, l’affaire n’était pas gagnée », poursuit-il. Avec des programmes accordant une large place à l’information locale et à l’actualité sportive régionale, K6FM « fait bien partie des médias majeurs dans la Cité des Ducs », estime Franck Pelloux. Aujourd’hui, la station a atteint son équilibre financier et achève de résorber le passif accumulé au cours des premières années. En 2012, le chiffre d’affaires de la station avoisine les 400 000 euros, avec une progression annuelle à deux chiffres depuis 2008, souligne Franck Pelloux.

« Un chiffre qui évoluera au gré des nouvelles fréquences que nous espérons obtenir du CSA », ajoute-t-il. Sur ce dernier point, Franck Pelloux a récemment écrit à Aurélie Filippetti, Ministre de la Culture et de la Communication, pour l’interroger sur les modalités d’attribution des fréquences. « K6FM vient encore d’être recalée par le CSA et attend toujours d’avoir une deuxième fréquence pour pouvoir se développer », explique Franck Pelloux, s’interrogeant sur l’objectivité des critères d’attribution des fréquences. Il a également alerté la Ministre sur certaines pratiques des stations locales de France Bleu et leur « concurrence déloyale » avec la signature de contrats d’exclusivité et la diffusion de « publicité locale maquillée malgré des millions d’euros de subvention pour chaque station ». En avril 2012, France Bleu Bourgogne avait ainsi écopé d’une mise en garde du CSA, lui demandant de se conformer « aux dispositions relatives à la diffusion de messages de publicité ». En dépit de cet avertissement « cela n’a rien changé à leurs agissements », déplore Franck Pelloux.


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