Lor’FM a fait part de sa « déception et de son amertume » après la présélection opérée en janvier dernier par le CSA en Alsace-Lorraine. Elle explique qu’elle est la seule radio de catégorie B à ne pas avoir obtenu de fréquence supplémentaire dans la région. Lor’FM estime qu’elle a été « particulièrement lésée par les décisions du CSA ». La station, qui a vu le jour en 1995, ne dispose que de deux fréquences, est écoutée quotidiennement par 100 000 auditeurs. Leader à Thionville, elle est également 1ère radio indépendante de Lorraine. Aujourd’hui, Lor’FM s’interroge sur les raisons pour lesquelles « elle n’a pas été traitée avec équité ». Elle souligne également que le CSA a attribué 3 fréquences à Kit FM, une nouvelle station de catégorie B, sur sa zone de diffusion, en particulier à Verdun (Meuse).
Lor’FM souligne que l’arrivée de cette nouvelle station commerciale locale « n’est pas compensée par un gain de nouvelles villes pour Lor’FM, alors que les radios parisiennes se partagent les fréquences disponibles sur les villes sollicitées par Lor’FM ». Alain Vicci, président de la station, estime que Lor’FM est « la seule perdante du plan de fréquences en Alsace-Lorraine ». Soulignant son implication dans la vie de son bassin de population avec la création d’émissions de service et de proximité, ainsi que les liens étroits tissés avec ses auditeurs, Lor’FM dénonce « un manque de reconnaissance » de la part du CSA. Selon Lor’FM, le CTR de Nancy a indiqué que Lor’FM n’aurait pas bénéficié de nouvelles fréquences en raison d’un « problème juridique ». Alain Vicci entend désormais obtenir de la part du CSA des explications sur les décisions prises par ce dernier en Alsace-Lorraine. Il demande à être reçu par Michel Boyon, président du CSA et indique avoir déposé un recours gracieux. Il ajoute que Lor’FM « usera de tous moyens de recours y compris auprès du Conseil d’État ».
