Le SNRT-CGT a indiqué avoir « acquis l’assurance » que la direction de NRJ Group s’apprêterait à mettre en place plusieurs plateformes régionales au sein des réseaux musicaux NRJ, Chérie FM et Nostalgie. Selon le syndicat, Christophe Sabot, délégué des médias musicaux de NRJ Group avait pourtant assuré en janvier dernier devant le Comité d’Entreprise de l’UES Régions de NRJ Group qu’un tel projet n’était pas à l’ordre du jour. « Comme il l’avait fait chez Europe 2-RFM il y a quelques années, et comme nous le redoutions depuis son retour chez NRJ Group, Christophe Sabot semble vouloir « remettre le couvert »; à ceci près que l’impact social serait démultiplié dans nos réseaux », explique le SNRT-CGT. Selon le syndicat, la mise en place de telles plateformes régionales se traduirait par la disparition de la moitié des postes d’animateurs locaux et toucherait les journalistes de manière « plus limitée ». De même, le SNRT-CGT estime que « l’imact d’un redécoupage sur la base de plateformes régionales toucherait simultanément les personnels administratifs et commerciaux de Régie Networks ».
Au total, le syndicat estime qu’une centaine de postes pourraient être supprimés en régions. Le syndicat a demandé à la direction de NRJ Group de se conformer au Code du Travail « en assumant ses objectifs et en respectant les instances représentatives du personnel en leur présentant ses projets ». Il appelle également le CSA à s’opposer au dispositif de plateformes régionales « qui proposerait des programmes régionaux et non locaux », et de faire respecter les obligations conventionnelles de NRJ Group, notamment en matière de publicité locale. Pour leur part, les syndicats SNJ et SNJ FO ont fait de leur inquiétude sur le sort des journalistes locaux de NRJ Group. « Face au mot d’ordre de grève lancé par les deux syndicats de journalistes et compte tenu des rumeurs persistantes sur l’avenir des postes de journalistes en région, la direction n’a toujours pas donné signe de vie », déplorent les syndicats. Ils notent également que la direction n’a pas apporté de démenti concernant une éventuelle mise en place de plateformes régionales et ajoute qu' »elle n’a pas daigné répondre à notre appel concernant l’ouverture des négociations que nous proposions dans le cadre du mot d’ordre de grève lancé le 11 mars dernier ». Enfin, les syndicats SNJ, SNJ FO et SNRT-CGT appellent les salariés de NRJ group à se joindre au mouvement de grève prévu ce jeudi 19 mars.
