Le Sirti estime ainsi qu’il est « difficile de discerner les orientations du nouveau pouvoir pour la communication » et que « le secteur radiophonique semble spécialement dans l’ombre ». En premier lieu, le Sirti souhaite que ce soit garantie l’information radiophonique pluraliste sur les manifestations sportives, au moins pour les compétitions se déroulant en France. Le Sirti rappelle par ailleurs son opposition à l’introduction de la publicité sur la distribution à la télévision, qui est le premier secteur d’annonceurs à la radio. Si une telle mesure était prise par le gouvernement, le Sirti estime que les pertes de chiffre d’affaires subies par les radios devraient faire l’objet de mesures d’aides de la part de l’Etat. De même, concernant la publicité locale à la radio, le Sirti explique que « la diversité des opérateurs radiophonique dépend de leur viabilité économique » et ne souhaite pas voir revenir en force les réseaux nationaux sur les marchés publicitaires locaux.
Par ailleurs, le Sirti est opposé à la modification des quotas francophones à la radio, expliquant que « la diversité musicale n’a rien à gagner à intervenir dans la liberté de choix des radio », faisant ainsi allusion à la volonté de certains éditeurs de musique d’influer par la loi sur les rotations musicales des radios. Enfin, le Sirti ne souhaite pas un changement de l’autorité actuelle de régulation (le CSA), et se prononce en faveur d’une simplification des procédures, en particulier sur le renouvellement des autorisations d’émettre des 1 600 radios qui arriveront à échéance au cours des 5 ans à venir.
