Ciel AM mettra à profit cette interruption pour « se porter sereinement candidat à une fréquence définitive ». Depuis l’annonce de l’arrêt de ses émissions, la station a reçu plus de 4 000 mails et plus de 1 500 lettres de soutien. Il n’en reste pas moins que l’arrivée de Ciel AM a suscité un intérêt croissant de nombreux opérateurs pour cette gamme d’ondes, la station soulignant que son expérience « a contribué également à alimenter la réflexion du CSA sur l’ouverture imminente de l’AM en France ».
De son côté, le CSA devrait, selon toute vraisemblance, ouvrir de manière officielle un appel aux candidatures pour l’attribution de fréquences AM le 22 octobre prochain. Franck Sadia, directeur général de Ciel AM, a expliqué à RadioActu que « Ciel AM souhaite se positionner en réseau multi-villes, avec des décrochages locaux », tout en soulignant « l’intérêt régional de l’AM et sa vocation de proximité ». La station souhaite, à terme, bénéficier de fréquences sur les agglomérations de Paris, Lyon, Marseille, Nice, Toulouse et Strasbourg. Des lettres d’intention ont d’ailleurs été adressées en ce sens aux différents CTR concernés. Radio France, pour sa part, a déjà restitué les fréquences AM du réseau A, autrefois utilisé pour la diffusion de France Inter.
En attendant une possible et vraisemblable autorisation définitive, Ciel AM invite ses auditeurs à manifester leur soutien, et poursuivra la diffusion de ses programmes sur Internet (http://www.cielradio.comwww.cielradio.com) et via http://www.tv-radio.comwww.tv-radio.com.
