Avec le temps, d’autres radios ou formes de radio se sont ajoutées aux conventionnelles. Radio de supermarché, radio de grand magasin, radio d’ascenseur et de hall d’hôtel, radio d’autoroute en France, radio aux proximités d’aéroport et radio d’entreprise en Amérique, radio éphémère pendant des événements et évidemment radio sur Internet.
Est-ce que nous avons tout ce qu’il faut ? À mon avis, pas encore. Il manque la radio des excuses, une radio thématique qui diffuse des modèles d’excuses pour ceux qui sont par exemple en retard ou absents au travail.
Il nous manque aussi une thématique qui nous permet d’apprendre un instrument de musique ou des langues étrangères. Une autre pour combattre la déprime, pour connaître les effets secondaires des médicaments ou les aliments qui contiennent de l’aspartame.
Si l’on raisonne en appelant radio tout programme thématique diffusé avec un haut-parleur, alors les grands lieux branchés, les salons de coiffure et les boutiques ont leur radio puisque leur musique est étudiée. Soyons sérieux, tout cela n’est pas vraiment de la radio. La radio est un média. Parmi les caractéristiques de ce média, il y a la notion de contenu et celle du choix de l’écouter ou pas.
C’est le souci que j’ai avec de la pub sur une radio dans un parking. Je n’aurai pas le choix d’écouter autre chose. Vous me direz que je ne suis pas obligé de stationner dans ce lieu tout comme je peux me rendre dans le salon de coiffure ou le bar d’en face. C’est moins simple une fois engouffré dans un parking.
S’il suffit de mettre de la pub dans un juke-box pour appeler cela de la radio thématique, il y a des milliers de personnes qui se demanderont ce qu’elles fabriquent sur notre planète.
Pardon mais appelons un chien, un chien et de la pub dans un parking, de la pub et non une radio thématique.
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(Pour les collègues québécois, le mot parking désigne le stationnement souterrain et le mot stationnement désigne le stationnement au niveau de la chaussée.)
